Vos commentaires à propos des Contes Myalgiques I

Sur le forum bragelonne :

Draco a écrit:

bon normalement j'aime pas les contes trop contes, mais certains arrivent à me toucher quand ils ont quelque chose
quelque chose d'autre

là c'est le cas

Nathalie dau et sa plume nerveuse tendue par une nausée insinuante, un malaise diffus qui nous sussurent ses histoires fines et cruelles sans jamais nous lasser

un recueil de nouvelles chez griffe d'encre à ne pas manquer

sur le forum Griffe d'Encre

Li-Cam a écrit:

Je viens de finir la lecture des contes myalgiques et je suis encore empli de l'âme extraordinaire qui suinte entre les lignes et jusqu'entre chaque lettre de ce recueil.
C'est bien au delà des mots pour moi, en tous cas pour l'instant.

J'ai vibré, raisonné aussi, et parfois frissonné.

Merci Nathalie pour toutes ces sensations.

J'en dirais plus quand tout ce ressenti aura pris la forme d'idées, bien qu'au fond je ne souhaite pas vraiment prendre du recul et garder encore un peu cette vibration chaleureuse.

Encore merci.

LC

Sur le blog MySpace de Li-Cam

Li-Cam a écrit:

J'ai ouvert les "Contes myalgiques" de Nathalie Dau et je n'ai pas pu le refermer avant d'avoir lu la dernière phrase, d'avoir savourer jusqu'à la dernière goutte ce fabuleux nectar.

"Pazzi avait un coeur d'enfants, aussi frais qu'un ruisseau cascadant sur des rochers verdis de mousse, et aussi lumineux qu'un rayon de soleil engluant ses reflets dans un grand pot de miel sauvage". - Le violon de la fée.

Que dire sinon qu'à la lecture de ces contes, j'ai pu sentir la fraicheur d'un ruisseau de mots sur ma peau, qu'il m'est arrivé de frissonner et qu'à d'autres moments, j'ai pu partager la douce chaleur diffusée par un coeur généreux.

Je ne connaissais de Nathalie, que le "Violon de la fée" qui figure d'ailleurs dans ce recueil et qui m'avait ravi à l'époque de sa parution dans "Univers et Chimères". Je n'avais pas eu l'occasion d'en lire plus, je suis heureuse que Griffe d'Encre m'ait permis de visiter le temps d'un recueil ses terres qui rêvent.

Vivre ses récits servis par une plume merveilleuse, faire mien ce regard dont on sent sourdre l'humanité débordante derrière chaque mots, c'est un peu comme écouter l'air vibrer au son merveilleux d'un violon féérique, manié par une virtuose.

J'entends encore sa musique ...


LC

Il est sorti alors ? C'était le 1 juin ?

Les personnes qui l'ont déjà entre leurs mains sont celles qui l'ont acheté à Epinal, lors de l'avant-première.

Il sort toujours le 15 juin (avec ouverture de la souscription le 1er juin).

Les Rennais pourront l'acquérir plus tôt s'ils viennent à la librairie Critic le 9 juin

Ok, je patiente.

Nedeleg 2 a écrit:

Les personnes qui l'ont déjà entre leurs mains sont celles qui l'ont acheté à Epinal, lors de l'avant-première.

Il sort toujours le 15 juin (avec ouverture de la souscription le 1er juin).

Les Rennais pourront l'acquérir plus tôt s'ils viennent à la librairie Critic le 9 juin

Moi je l'ai, je l'ai...

En lisant le premier conte « La femme, la sorcière et l’amour », j’ai pensé au « Siddhartha » d’Hermann Hesse, inspiré d’un conte indien revisité par l’auteur allemand. Mais là où H. Hesse décrit le cheminement d’une âme à la recherche d’un mode de vie, d’une sagesse, Nathalie plonge aux racines de la vie, où le bleu de l’azur se mêle au rouge sang.

La vraie poésie de ces contes, outre la beauté parfois cruelle et le rêve qu’ils déroulent dans l’esprit du lecteur, est dans le pouvoir créateur des mots. Les métaphores créent de nouvelles significations, ouvrent sur de nouvelles dimensions de sens. Les mots ne se contentent pas de raconter une histoire mais créent véritablement l’histoire.
S’y ajoute ici et là la poésie de termes dont je me suis demandé s’ils remontaient d'un état plus ancien de notre langue ou d’un pli de l’imagination de l’auteur : enfançon, étherbelle…

Honnêtement Siddhartha m'a ennuyé ... Mais je suis épuisé ce soir. En outre je l'ai lu il y a longtemps, alors pas de critique. Et Hesse a eu le prix Nobel, alors soyons charitable

Enfançon est un mot ancien, qu'on employait pour désigner les très jeunes enfants : http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=1988736585;

Etherbelle, en revanche, est une fleur imaginaire, dont je revendique la maternité.

Un petit truc à savoir à propos de "la femme, la sorcière et l'amour" : au départ, je voulais écrire quelque chose inspiré par un texte irlandais que j'adore : La Courtise d'Etaine. Mais je voulais inverser les rôles, et que ce soit la femme qui vienne chercher son époux réincarné, alors que dans le texte irlandais (texte mythologique, évidemment, et très poétique en même temps), c'est Mider qui vient revendiquer sa légitime épouse, Etaine, réincarnée chez les mortels.

Comme ça parle de réincarnation, forcément, ça m'a fait penser à l'Inde. Et à ces témoignages d'enfants conservant des souvenirs de vies antérieures.

J'ai aussi trouvé intéressant de relier, au travers de ce texte, les deux extrêmes du monde indo-européen

Nedeleg 2 a écrit:

Un petit truc à savoir à propos de "la femme, la sorcière et l'amour" : au départ, je voulais écrire quelque chose inspiré par un texte irlandais que j'adore : La Courtise d'Etaine. Mais je voulais inverser les rôles, et que ce soit la femme qui vienne chercher son époux réincarné, alors que dans le texte irlandais (texte mythologique, évidemment, et très poétique en même temps), c'est Mider qui vient revendiquer sa légitime épouse, Etaine, réincarnée chez les mortels.

Comme ça parle de réincarnation, forcément, ça m'a fait penser à l'Inde. Et à ces témoignages d'enfants conservant des souvenirs de vies antérieures.

J'ai aussi trouvé intéressant de relier, au travers de ce texte, les deux extrêmes du monde indo-européen

Merci. Tu réponds à une question que je me suis posée à propos de chacun de tes contes: d'où vient l'idée de départ, quelles sont tes sources ? et comment tout cela se trouve mixé dans le creuset de ton imagination ?

Armand de la fère a écrit:

Honnêtement Siddhartha m'a ennuyé ... Mais je suis épuisé ce soir. En outre je l'ai lu il y a longtemps, alors pas de critique. Et Hesse a eu le prix Nobel, alors soyons charitable

J'ai beaucoup lu Hermann Hesse il y a une vingtaine d'années quand j'étudiais la philo à la fac. Je n'ai rien lu de lui depuis 5 ou 10 ans. Il faudra un jour que je reprenne un de ses livres pour le relire avec le recul.

C'est pour ça alors. Pose une question à un philosophe et le temps qu'il te réponde tu auras oublié la question Ma maman a fait des études de philo

Armand de la fère a écrit:

C'est pour ça alors. Pose une question à un philosophe et le temps qu'il te réponde tu auras oublié la question Ma maman a fait des études de philo

Bien vu !

Alain a écrit:

Tu réponds à une question que je me suis posée à propos de chacun de tes contes: d'où vient l'idée de départ, quelles sont tes sources ? et comment tout cela se trouve mixé dans le creuset de ton imagination ?

Bon, je viens de le faire pour le premier texte, je peux le faire pour les autres

Bonne Année ! : la préface des Mythes Grecs, de Robert Graves, "La déesse Blanche" du même auteur, ainsi que "Les Mythes Pré-celtiques" de Myriam Philibert (les essais me sont souvent source d'inspiration).

Aenor : un essai sur les pierres levées + l'écoute en boucle de l'album "Légende" d'Alan Stivell

Chicanerie : relire la postface de Jean Millemann pour comprendre d'où ça vient

Le Violon de la fée : l'histoire à peine enjolivée de mon arrière-grand-père san marinois.

Le Siestophage : Changeling (c)Whitewolf au pays de Pagnol et de Daudet

Faux Pas : les métamorphoses amoureuses de mon bengali de Bombay, que j'avais quand j'étais petite... et le souvenir d'un vieux dicton qui dit qu'on préfère détruire le gâteau plutôt que de le partager... ou d'y renoncer. Sans compter un vieux fait divers parlant d'un Japonais cannibale par amour, et ce que j'ai vu (avec horreur) des amours trop fusionnelles.

Lucine : la conséquence de la lecture de plusieurs essais : "Mélusine" de Jean Markale, et "Lilith" de Jacques Bril.

Désespérée : une ambiance proche-orientale en clin d'oeil au "Dit de la Terre Plate" de Tanith Lee, et un gros spleen, voici longtemps.

Demain les trottoirs : j'ai habité en plein centre de Cannes, avec une poussette à faire rouler sur des trottoirs terriblement crottés. La Côte d'Azur est une région épouvantable, où les squares sont interdits aux enfants mais où les chiens-chiens des mémères ont tous les droits. L'idée de ce texte est née à cette époque. Quant à la chanson de l'eau, de Prévert, je l'avais apprise à l'école, en CE2, et elle m'avait marquée. Tout comme Aubervilliers, où je me suis rendue à l'âge de 10 ans.

Vale Frater : la musique de "flamma flamma, le requiem du feu", du compositeur belge Nicholas Lens + un conte traditionnel sibérien (du peuple ket, très précisément).

Et pour tous les textes, des émotions nées des blessures que la vie inflige à l'âme.

Là, je suis comblé. Un grand merci.

Ah, j'ai oublié de repréciser un truc à propos de Faux Pas (mais c'est déjà dans le site argemmios) : Guirouk et son "faut pas gâcher", ça vient directement de Guy roux, l'entraîneur de l'équipe de foot d'Auxerre, tel qu'il était vu par les Guignols de l'Info.

Et Méjak, c'est une déformation de la marionnette d'Aimé Jacquet

(Le gag c'est qu'en plus, je n'aime pas le foot et je ne suis jamais les match )

Une chronique vient de paraître dans le journal "Le Soir", plus grand quotidien de Belgique :

Bel article par un monsieur assez pointu et critique dans ses choix et appréciations.

Oui, très bel article.

C'est très intéressant d'apprendre comment tu t'es construit en tant que femme et auteure.
La place de la poésie semble importante.
Il est d'ailleurs super le poème qui figure dans les Contes myalgiques.

Bravo.

"Je cherche un petit smiley qui fait la fête et comme il y en a plein que je ne connais pas, j'ai peur de me tromper dans leur sens donc dans le doute je m'abstiens.
Je finirai par m'y faire."

LC

Cool, je vais sur Griffe D'encre.

Wouah! C'est super!!
Et ca ne fait que commencer!

Très contente, pour ma part ravie, que dis-je?, littéralement enchantée de ma lecture!

Hum... je ne sais pas si c'est possible mais... est-ce que... je peux copier coller cet article pour mon blog, car je prévois de poster ma propre présentation de ton recueil?

Si c'est non, je mettrai le lien jusqu'ici, il est tellement, sympa, cet article...

Bravo Nath!

Comme tu préfères, Angel

Relayé là

Nous fûmes éconduits par ce majordome tatillon

http://chroniquesnemedie.cultureforum.net/La-Taverne-du-Sanglier-Noir-f6/-p2347.htm#2347

mon

...

Quel majordome ?